Le discours du destin

On me croit fixe, écrit, entièrement prévu.
On veut me lire dans la grande course des astres.
Je suis le destin, qu’on désire voir connu.
Pour savoir quand arriveront tous les désastres.

Si tu pouvais me lire, tu ne comprendrais rien,
Il n’existe pas qu’un futur mais une infinité.
Ô combiens, en voulant éviter une « mauvaise fin »,
Ont lu en moi et en ont perdu leur santé.

Tout est déjà écrit, mais tout n’arrivera pas.
Des choix naissent une myriade de possibilités :
Je ne peux pas connaître la date de ton trépas.

Je ne suis qu’un enchevêtrement de chemins.
Jamais nul ne pourra prédire ta destinée,
Tu ne connaitras qu’un seul de ces lendemain.

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